Bonjour et bienvenue sur le site du magazine Ikaris

Ikaris est un média de presse écrite qui se consacre entièrement aux actualités des grandes énigmes et de l'inexpliqué (ufologie, paranormal, archéologie mystérieuse, santé, etc.).

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Il est édité par GEMINI EDITION SARL. Nous sommes libres et indépendants, et nos pages ne comportent pas de publicités exceptées les annonces et actualités de nos partenaires.

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Ludovic Bonin, directeur de publication du magazine.

Editorial du magazine n°33 - X-Files. Et si la vérité était là ?

«Je m’appelle John Souza et je suis un agent spécial du FBI à la retraite. Je peux maintenant vous dire que certaines affaires que j’ai traitées durant ma carrière ont été utilisées dans les années 90, plus précisément au début de cette décennie, dans une série qui s'appelait X-Files.

En vérité, toute la première saison de la série contenait des histoires et des faits réels. Chris Carter (scénariste et réalisateur) avait contacté le FBI et des agents spéciaux comme moi, afin de nous interroger sur certaines affaires non classées, car il cherchait des sujets originaux et la meilleure façon de les faire apparaître dans une nouvelle série télévisée.

Après avoir réalisé le pilote (premier épisode) autour de mystérieux engins triangulaires qui volaient en utilisant une technologie extraterrestre, Chris Carter était persuadé que le FBI allait faire interdire la suite de la série, mais ça n’a pas été le cas.

En fait, il s’était basé sur des informations classifiées qui lui avaient été remises par un informateur. Elles concernaient principalement l'affaire de Roswell et un mémo de quelques pages qui évoquait l’arrivée sur Terre de visiteurs extraterrestres.

Chris Carter n’a fait qu’exploiter ces documents qui attestaient que notre gouvernement collaborait de fait avec des aliens, et qu’un certain nombre de nos dirigeants avaient signé un traité avec eux.

Un de ces accords était que les aliens pouvaient enlever chaque année un certain nombre de personnes en échange de technologies avancées. Un transfert de technologie, c'était ça le plus grand deal que nous avions obtenu !

À partir de là, Chris Carter n’a pas eu de mal à écrire la plupart des épisodes de la série. Il lui a suffi d’imaginer les enlèvements et toute une banque de matériaux biologiques que les extraterrestres avaient collectés depuis des décennies. Vous voyez donc dans la série tout ce qu’il avait en tête, et ce qu’il en a fait ! »

Cette « confidence » bien réelle d’un ancien agent du FBI au sujet de la série X-Files est très intéressante, car elle vient confirmer certaines de nos intuitions : les scénaristes de la série ont bel et bien cherché des éléments à la source des dossiers X du FBI pour écrire l’arc mythologique de la série. Et dans ce contexte, le slogan Aux frontières du réel prend tout son sens.

Pour les ufologues, tout pourrait avoir un sens... Que ce soit le sujet des colons extraterrestres (qui font leur retour sur Terre), le projet de création d’un hybride humain-extraterrestre parfait, notre « colonisation », ou encore l’existence d’un Syndicat devant coûte que coûte garder secrète la présence extraterrestre sur Terre.

Et si, finalement, les agents spéciaux Fox Mulder et Dana Scully étaient des personnages chargés de nous faire savoir qu’il existe réellement une conspiration du silence concernant la vie extraterrestre ? De mars 1993 à mai 2000, ils ont enquêté sur des centaines de dossiers X, et ils se sont dirigés lentement, mais irrévocablement, vers un constat entourant à la fois le Syndicat et les colons extraterrestres... Je vous invite donc à les suivre ainsi que le fumeur de cigarettes afin de comprendre ce qu’est le projet primordial du Syndicat. Bonne lecture !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°32 - Le Grand Reset

Le 3 juillet 2023, devant la session plénière d'ouverture du 14e sommet mondial sur le développement durable (SMDD) à Tianjin (Chine), Klaus Schwab, le fondateur du Forum économique mondial (WEF), a déclaré : « La Chine devrait diriger le nouvel ordre mondial, et le reste du monde devrait suivre. »

Il a ensuite ajouté : « Les mesures très dures anti Covid-19 qui ont été prises par la Chine doivent êtres présentées comme modèle dans le monde entier. » Enfin, il a demandé aux chefs d’État présents d'accepter l’empire du Milieu comme la nouvelle superpuissance mondiale !

Ces dernières années, une grande partie de la modernisation de la Chine a impliqué l'utilisation de technologies invasives (reconnaissance faciale, écoute des portables, collecte de données de toutes natures, intelligence artificielle, identité numérique, etc.). Une surveillance de masse et la police prédictive ont été mises en place pour compléter un système de crédit social qui punit les « mauvais » comportements et récompense les « bons ».

Toutes ces mesures seront aussi bientôt mises en œuvre dans l'ensemble de l'Union européenne, et la France est déjà pionnière dans ce domaine (une nouvelle loi votée par le législateur français le 3 juillet 2023 va permettre à la police de surveiller à distance et en secret les caméras, les micros et les GPS des smartphones, ainsi que les ordinateurs portables et d’autres appareils du quotidien). Les mondialistes du WEF sont aussi très favorables à l’instauration de l’euro numérique.

Comme il s'agit d'une monnaie programmable, elle pourra être liée à une date d'expiration, à des certificats climatiques ou sanitaires (pass), et ainsi entraîner des pénalités individuelles ou collectives.

Christine Lagarde, la présidente de la BCE, a d’ailleurs confirmé le 6 juillet 2023 que l’euro numérique était bien sur les rails, et que son objectif sera de tracer toutes les transactions. « Nous réfléchissons pour voir si, pour les très petits montants, disons 300 ou 400 euros, nous pourrions avoir un mécanisme sans aucun contrôle... Mais cela pourrait être dangereux, car les attentats terroristes en France ont été entièrement financés avec ces petites cartes de crédit anonymes que l'on peut recharger dans l'anonymat le plus total », a-t-elle prétexté.

Et pour compléter ce tableau inquiétant autour de nos libertés individuelles, le 10 juillet dernier, c’était Thierry Breton qui rappelait que les réseaux sociaux devaient « immédiatement effacer tout contenu haineux ou appelant à la révolte » (filmer une voiture qui brûle lors d’une émeute par exemple), sans quoi ces mêmes réseaux seraient interdits dans toute l'Europe.

Est-ce la fin de la liberté d’expression et d’information ? Et que dire du vote du 13 juillet 2023 sur la nouvelle loi de programmation militaire (2024-2030) qui fait que, désormais, nous sommes tous réquisitionnables ?

En effet, si auparavant, hormis quelques hypothèses limitées, les réquisitions militaires ne pouvaient être ordonnées sans qu'une menace sur la vie de la Nation ne soit réellement caractérisée, désormais, elles seront possible « alors même que la menace ne serait pas immédiate, mais seulement prévisible. »

Concrètement, cela signifie que c'est le président de la République qui peut décider seul, selon sa propre appréciation de la situation, si la Nation est en péril ! Un simple « engrenage vers la guerre » peut donc donner les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron. Et si le pass vaccinal n’était en fait que le début de leur expérience de Milgram ?

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°31 - HAARP, la 5G et les chemtrails.

Le lundi 6 février 2023, un terrible séisme a touché la Turquie et la Syrie. Le bilan final a fait état de plus de 50 000 victimes. Puis cette catastrophe a agité les réseaux sociaux pendant des semaines, car de nombreux internautes affirmaient que son origine n’avait rien de naturel.

Les experts ont souligné que l'épicentre se situait dans une zone géologiquement très active, proche d'un point de jonction entre plusieurs plaques tectoniques. Et quelques jours après la catastrophe, le maire d'Ankara a accusé les Américains d'être responsables de ce séisme par le biais de son programme scientifique HAARP (un observatoire de recherche voué à l'étude de l’ionosphère). Quant aux internautes, ils ont fait remarquer qu’un nuage orange en forme de soucoupe volante et des lumières bleues avaient été aperçus dans le ciel turc, juste avant et pendant le tremblement de terre.

Il n’en a pas fallu beaucoup plus pour faire courir la rumeur que le séisme avait été provoqué par l’OTAN et les États-Unis afin de punir la Turquie de soigner ses relations avec la Russie et de refuser d'intégrer la Suède et la Finlande à l'OTAN.

Les médias mainstream ont ensuite enchaîné pour affirmer que le système HAARP était une « obsession complotiste » depuis des années, et que cette hypothèse était un pur phantasme... Fin de l’histoire ? Oui et non !

Nous avons voulu enquêter de façon impartiale, pour savoir si une arme secrète de destruction massive conçue par l’armée américaine était vraiment capable de provoquer des tornades, des tsunamis ou des tremblements de terre (comme celui survenu en Turquie).

Nous avons enquêté pendant des mois pour connaître les véritables enjeux et objectifs de ces antennes à haute fréquence installées en Alaska dans le cadre du système HAARP, et pour chercher si des pays comme la Norvège ou la Russie (qui disposent du même type d'installation) pouvaient eux aussi provoquer des tremblements de Terre autour de failles sismiques naturelles.

Nous avons fini par penser que la catastrophe survenue en Turquie n’était pas liée au système HAARP, mais que cette installation servait bien d’autres objectifs, tout aussi dangereux... Par exemple la modification de la conductivité de l’ionosphère, le contrôle des systèmes de communication ou la perturbation artificielle de la haute atmosphère.

L'existence de HAARP est maintenant publique, et un certain nombre de chercheurs indépendants affirment que c’est aussi un programme secret qui comporte un volet autour du contrôle de la pensée et de la manipulation des ondes cérébrales via les nanotechnologies (brouillard utilitaire). Cette dernière théorie est-elle complètement folle ou appartient-elle à un monde futuriste que nous connaîtrons bientôt ?

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°30 - Et s'ils étaient déjà parmi nous ?

Que penseraient la plupart des gens si l’on pouvait leur donner des arguments imparables pour leur démontrer que des extraterrestres vivent parmi nous ? Examineraient-ils sérieusement les éléments mis à leur disposition afin de parvenir à la conclusion que c’est plausible ?

En fait, il y a très peu de chances... Je suis certain que la majorité de nos scientifiques et de nos politiciens rejetteraient à coup sûr cette éventualité, car elle serait selon eux en contradiction avec ce que nous dit la « science ».

Mais de vrais scientifiques ne devraient-ils pas être en mesure de se débarrasser de leurs préjugés, quels que soient les sujets, et de réfléchir objectivement ?

Notre dossier ne présente évidemment pas des arguments suffisamment « solides » à leur présenter, mais nous avons quand même collecté de nombreux témoignages issus de contactés depuis les années 50, des déclarations de lanceurs d'alerte et des récits qui permettront de laisser penser que si des extraterrestres vivent parmi nous, ils sont pratiquement impossibles à distinguer parmi toutes les races d’humains qui composent notre planète.

Nous avons aussi pu constater que dans de nombreux cas, ceux qui disaient avoir vu des aliens les avaient trouvés « très beaux », et affirmaient que leurs « femmes » comptaient parmi les plus belles que les contactés masculins avaient pu rencontrer dans leur vie...

Ces extraterrestres très beaux et à l’aspect aussi « humain » pourraient très bien apprendre n’importe quelle langue de la Terre, assimiler la culture du pays dans laquelle ils sont immergés, apprendre à conduire et à naviguer sur les réseaux routiers, occuper des emplois pendant plusieurs années... Ce seraient juste des « non-humains clandestins » vivant parmi nous qui se seraient parfaitement fondus dans la masse.

Dans quel but ? Ils pourraient avoir des tas de motivations, comme le tourisme, la curiosité, le souhait de nous voir progresser sur la bonne voie, etc. Et si certaines agences gouvernementales américaines, russes ou chinoises avaient connaissance de leur présence, seraient-elles seulement capables de les reconnaître, de les arrêter ou de les isoler s’ils le souhaitaient ?

Pire encore, que se passerait-il si des extraterrestres parvenaient à prendre des places de haute responsabilité dans les domaines politiques et militaires ? Ce serait pour eux un moyen de « vaincre sans combattre ».

En fait, si des extraterrestres vivent déjà parmi nous, ils ne constituent pas une menace directe pour la sécurité nationale de nos nations, car ils sont eux-mêmes « la sécurité nationale de nos nations » !

Cela expliquerait aussi notre grande difficulté à obtenir des informations classifiées. En effet, s’ils avaient pris le pouvoir sur notre planète, aucune information attestant leur présence ne pourrait leur échapper...

Nous vous souhaitons une bonne réflexion !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°29 - Le gouvernement américain et les extraterrestres

On estime qu’il y a environ 30 millions de mondes similaires à la Terre dans notre galaxie, et chacun d’entre eux pourrait potentiellement abriter une forme de vie capable de voyager jusqu'à nous... Cela représente un sacré potentiel de « voisins », mais d’après le gouvernement américain et le Pentagone, personne n’est jamais venu visiter la Terre !

Disent-ils vrai ? Et si des extraterrestres s’étaient déjà manifestés à nous ? Et s’ils vivaient déjà parmi nous sans que nous le sachions ? Sans que l’on s’en aperçoive ? Rappelons-nous de récentes déclarations d’Haim Eshed (général de brigade à la retraite du renseignement militaire israélien). Selon lui, il existerait un accord de coopération de longue date entre le gouvernement américain et une civilisation extraterrestre. Il ajoute que même l’ancien président américain Donald Trump serait au courant, et il évoque aussi l’existence d’une « fédération galactique » qui attend que les humains soient prêts à accepter l’idée que l’espace profond a déjà été exploré depuis des décennies (par des humains) à bord de vaisseaux spatiaux utilisant une technologie d’origine extraterrestre... Et s’il avait raison ?

Postulons que des aliens sont bien entrés en contact avec des humains juste après la Seconde Guerre mondiale. Où cela aurait-il pu se passer, et sous quelle présidence américaine ?

Selon certains ufologues américains, c’est le président Dwight Eisenhower qui aurait secrètement rencontré les représentants d'une espèce extraterrestres au début des années 1950, et il aurait même conclu un traité formel avec eux ! Jusqu'à présent, personne n'a vraiment étudié à fond cette théorie, mais à la rédaction, nous avons décidé d’en avoir le cœur net et d’enquêter le plus loin possible. Car si cette « rencontre » avait bien eu lieu, et qu’elle était aujourd'hui révélée au monde entier, il s’ensuivrait immédiatement un choc de confiance terrible et sans doute un gigantesque chaos...

Serions-nous en mesure d’accepter l’idée qu’un accord a été mis en place depuis le début des années 50 dans le plus grand secret ? Dans ce cas-là, les ovnis ne seraient que la partie émergée de l’iceberg !

Il se pourrait aussi que ces extraterrestres aient certaines activités assez banales, comme travailler ou se distraire, et d’autres plus inquiétantes, comme la pratique d’enlèvements d’humains à la suite d’une « autorisation » qui aurait pu leur être donnée en 1954 par le président Eisenhower, juste après la signature d'un traité interplanétaire !

Vous pensez peut-être que tout cela n’est qu’une immense conspiration ? Et qu’il est peu probable que des extraterrestres aient la capacité de voyager dans l'espace et de venir jusqu’à nous rien que pour signer des accords secrets avec un gouvernement de la Terre ?

Eh bien, nous espérons que notre dossier du mois vous aidera à y réfléchir une seconde fois...

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°28 - Cydonia Mensae : le visage et les monuments de Mars

Mars et la Terre abritent-elles de vastes tunnels souterrains ? Je regardais il y a quelques jours la rediffusion d’un journal télévisé de 2011 où était invité André Brahic, l’un des plus grands spécialistes français d'astrophysique. Après un sujet consacré à Mars, le journaliste lui a posé cette question banale : « Quelle est selon vous la planète sur laquelle nous avons encore le plus de choses à découvrir ? »

L’astrophysicien a répondu avec un sourire et sur le ton de la plaisanterie : « La Terre ! » Avant de se reprendre et de citer Titan (qui présente toutes les caractéristiques d’une Terre congelée). Le journaliste s’attendait bien entendu à ce qu’André Brahic réponde : « Mars », et non « La Terre ! »

« Anecdotique », me direz-vous, mais n’y aurait-il pas sur Terre quelque chose d’incroyable qui serait encore à découvrir ? Une réponse à toutes les questions encore en suspens ? Une théorie capable à elle seule d’expliquer tous les mystères qui perdurent depuis 10 000 ans ? Et si cette réponse se trouvait sous le mont Bucegi en Roumanie ?

Là-bas, des rumeurs évoquent des entrées secrètes qui seraient bien protégées par une technologie inconnue et difficilement accessible aux nations de la Terre du dessus (en particulier une sorte de « bouclier énergétique »).

Des ouvertures secrètes qui s’ouvriraient parfois pour accueillir ceux qui s'y présentent, ou pour faire décoller des « engins » non identifiés vers l’espace !

Et si finalement il y avait non seulement quelque chose d’important à découvrir sous la surface de la Terre, mais aussi sous celle de Mars ? Car nous devons aussi prendre en compte certains faits troublants à propos de clichés rapportés par la sonde Viking en 1976.

Ces photos étonnantes concernent le site martien de Cydonia Mansae. Tout le monde en a déjà entendu parler depuis que la NASA nous a bien « expliqué » que le « visage de Mars » n’était qu’une illusion d’optique... Mais qu’est-ce qui nous empêche de rouvrir ce dossier afin de nous questionner sur ce site qui n’est sans doute pas si anodin que cela ? Et si ce n’est pas notre magazine qui le fait, qui le fera ?

Selon le chercheur Richard Hoagland, la NASA sait très bien garder des secrets, et elle le fera tant qu’elle jugera que le grand public n’est pas prêt à connaître certaines découvertes. Cette même « NASA » qui envoie régulièrement des sondes pour chercher des traces de vie dans le système solaire se contente toujours d’explorer des surfaces stériles et inhospitalières sur Mars...

Pourquoi continuer à privilégier des sites dénués d’intérêt, alors que celui qui concerne le « visage de Mars » serait si passionnant à explorer ? En effet, le site de Cydonia, lui, semble vraiment susceptible d’avoir abrité la vie, et nous verrons qu’il y a peut-être un lien entre l’Égypte pharaonique, les pyramides, les Atlantes et une ancienne civilisation ayant colonisé Mars...

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°27 - Voyage au coeur du temps

Mike Meist, professeur d’histoire des sciences à la Montana Technological University, a déclaré : « Le modèle des voyageurs temporels humains pour expliquer les ovnis a gagné du terrain au cours de ces dix dernières années. »

Alors que beaucoup de gens disent qu'il est absurde de penser que les voyages dans le temps sont possibles, de nombreux physiciens, dont certains parmi les plus brillants du monde, ont tout de même cherché à savoir si l'humanité pourrait un jour voyager dans le temps.

Par exemple, Albert Einstein pensait que le présent et le futur existent simultanément, et qu’en utilisant un vaisseau spatial très rapide, une personne voyageant à travers l'espace à une vitesse proche de celle de la lumière pourrait techniquement vieillir de seulement quelques jours, tandis qu'une autre restée sur Terre depuis le jour de son départ vieillirait de plusieurs années dans le même laps de temps. Cependant, la réflexion et les convictions d'Albert Einstein ont eu très peu d'impact sur la cosmologie ou sur la science en général en matière de voyage dans le temps.

Et pourtant, si ces « expéditions » étaient possibles, nous pouvons à peine entrevoir ce que cela signifierait pour une civilisation qui en aurait les moyens. En effet, ceux qui maîtriseraient cette science seraient avant tout en mesure de réécrire l'histoire à leur guise.

Certes, un tel pouvoir semble attrayant, mais il serait aussi très dangereux, car des hommes venus du futur seraient alors bien incapables de prédire les conséquences de la modification d’événements de leur passé sur leur propre avenir. Si bien que, même s’ils en avaient les moyens, ils se garderaient sans doute bien de le faire !

Mais de telles « interventions » ont-elles cependant eu lieu dans le passé de la Terre ? Peut-être... car si l’on consulte notre passé à travers différents textes très anciens, nous pouvons, avec un peu d’imagination, y trouver un certain nombre de références à des voyageurs dans le temps catalogués par différentes cultures à travers le monde.

Par exemple, dans la mythologie hindoue, il y a cette histoire sur le roi Raivata Kakudmi qui est retourné dans le passé pour rencontrer Brahma, le créateur. Bien que ce voyage n'ait pas duré très longtemps, lorsqu’il est rentré chez lui, 400 millions d'années s’étaient écoulées. Le dieu Brahma lui a ensuite expliqué que le temps n’était pas le même sur les différents plans d'existence.

Il y a aussi des références aux voyages dans le temps dans le Coran. En 250 apr. J.-C., un groupe d'individus avait trouvé refuge dans une grotte afin de dormir sous la protection de Dieu. Mais après une bonne nuit de sommeil, ils se sont réveillés 309 ans plus tard...

Enfin, un autre exemple nous vient d’une légende japonaise (Urashima Taro) qui relate l’histoire d'un homme qui a visité le palais sous-marin du dieu dragon Ryujin. Il y resta trois jours, mais lorsqu'il revint à la surface, 300 ans s'étaient écoulés…

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°26 - Clonage humain, vie synthétique et transhumanisme

Pourquoi un robot aurait-il besoin d'une âme ? Pourquoi un « père » voudrait-il en donner une à sa création mécanique ? Imaginez un scientifique travaillant dans un laboratoire secret dans le but de donner une âme à son robot... Sa seule chance d’y parvenir serait sans doute de greffer de l'ADN humain au processeur principal de sa machine !

Cette idée pourrait constituer le point de départ d’un bon roman de science-fiction, sauf que ces expériences se déroulent en ce moment même aux quatre coins de la planète. D’ailleurs, personne ne sait vraiment où en est la recherche sur le clonage humain, la mise au point d’androïdes ou encore de robotoïdes. Dans le film Blade Runner (Ridley Scott, 1982), le réplicant Roy Batty (androïde de type Nexus 6) rend visite à un vieil homme qui « cultive » des yeux synthétiques dans une chambre froide.

Ce dernier déclare à Roy que les autres organes qui composent les réplicants ne sont pas fabriqués dans son laboratoire, mais qu’il est bien celui qui a « conçu » ces yeux... Si cette scène tenait encore de la science-fiction en 1982, la technologie et la science d’aujourd’hui permettent déjà, en théorie (seules les lois éthiques sur le clonage humain limitent encore les choses), de cultiver tous les types d’organes à partir de cellules souches (foie, cœur, poumon ou encore rein. Tous peuvent être autoconstruits à partir de cellules souches ensemencées sur une matrice).

Quant à l’intelligence des réplicants dans le film, bien que nous ne soyons pas encore en mesure d’en concevoir d’aussi évoluées, ce domaine de recherche fait actuellement des progrès extraordinaires grâce à des algorithmes qui peuvent apprendre par eux-mêmes et s’autoaméliorer sans cesse...

Il restera cependant un problème pour les androïdes, comme ils ne naîtront pas comme les humains, ils n’auront pas d’enfance (ils émergeront en tant qu’adultes pleinement formés). Il faudra donc songer à leur implanter une base émotionnelle à partir de souvenirs artificiels. Aujourd’hui, des chercheurs en cognition utilisent l’implantation de « mémoires » grâce à une technique en relation avec la psychologie cognitive.

Ils font croire aux sujets qu’un événement fictif leur est réellement arrivé, et ils arrivent à les en persuader pour le reste de leur vie... Il faudra procéder de la même façon avec les androïdes, ce sera pour eux une sorte d’ancre et de support à leurs futures émotions.

Enfin, il se posera toujours une question essentielle, quand les androïdes disposeront d’organes artificiels et d’un type d’intelligence très évolué ; pourront-ils devenir similaires aux humains ? Comment faudra-t-il considérer ces « individus » qui vivront parmi nous et qui seront pourtant très différents ? Et s’ils étaient beaucoup plus forts, plus rapides, et plus intelligents que nous, seraient-ils alors considérés comme dangereux pour notre espèce ?

Ce jour-là, il est possible que les androïdes pensent vraiment que leurs souvenirs sont réels, et qu’ils sont bel et bien des humains... Faudra-t-il alors, comme dans Blade Runner, mettre en place un test de Voight-Kampff afin de savoir si un individu est une « machine » ou un humain ?

Et pour les androïdes qui échoueraient à ce test conçu pour déclencher des émotions purement humaines, leur dernière chance sera-t-elle d’incorporer dans leurs circuits électriques de l'ADN humain afin d’obtenir une « âme » ?

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°25 - De l’ordre du Temple aux origines de la franc-maçonnerie

La franc-maçonnerie est l’une des plus anciennes confréries civiles encore existantes de nos jours. Pour trouver ses véritables racines, il faut revenir au moins 1 000 ans av. J.-C., lorsque des corporations de bâtisseurs (garantes de la tradition mystique) ont participé à la construction du Temple de Salomon.

Leur histoire est indissociable de celle des Templiers qui marqua un jalon important dans les ruines du Temple autour de l’année 1099, avec une découverte remarquable sous le plancher des écuries dont les chevaliers croisés ne surent trop quoi faire au début… Ce butin était d'une immense valeur pour les Templiers, et il jouera un rôle déterminant dans leur histoire. Sa véritable composition reste un mystère, mais il pouvait être aussi bien de nature matérielle que spirituelle. Les Templiers utilisèrent alors les symboles et les allégories pour « évoquer » ce qu’ils avaient découvert, et ils mirent au point plusieurs rituels qui furent ensuite repris par les francs-maçons à travers les siècles.

Ils s’en servaient essentiellement pour communiquer à travers un langage secret qui s’exprimait par des codes, des gestes spécifiques (tels que la poignée de main), des postures, ou encore des symboles et des représentations récurrentes (ex : la pyramide, le pentagramme ou l'utilisation des nombres 13 et 33).

Aujourd’hui, selon les historiens, un certain flou règne encore sur l’origine des francs-maçons. On les dit héritiers des Templiers certes, mais on ne connaît toujours pas très bien tous les détails de leur passé.

De nos jours, ils « travaillent » toujours dans le secret absolu à travers l'Europe et le « Nouveau Monde » par l’intermédiaire d’un cercle de pouvoir et de forces, et ils ont tout intérêt à laisser planer le doute sur la source de leurs croyances religieuses. On sait juste que cette dernière prend naissance juste après la mort de Jacques de Molay (1307), lorsqu’un petit groupe de Templiers s’est retrouvé détenteur d’un terrible secret qui tournait autour des circonstances de la mort du Christ. Il se perpétua ensuite dans un cercle restreint et discret de quelques frères templiers qui avaient pu survivre... Ils avaient abandonné leurs richesses, leur puissance et leurs privilèges, mais ils avaient toujours un bien très précieux, un secret qui tournait autour des véritables origines de l'homme.

Puis, au cours des siècles suivants, leurs croyances et leurs connaissances passèrent entre les mains des Rose-Croix, des Illuminati et des francs-maçons.

Ludovic Bonin. Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°24 - Flotte spatiale et technologie extraterrestre

À l’origine de l’histoire des programmes spatiaux secrets américains, il y a deux hypothèses. La première, qui serait que tout aurait commencé avec des scientifiques allemands arrivés aux États-Unis après l’opération Paperclip et qui auraient apporté avec eux une technologie secrète mise au point en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, et la seconde, qui privilégie l’émergence d’une technologie révolutionnaire récupérée à la suite du crash d’un engin extraterrestre à Roswell en 1947.

De nombreux ufologues choisissent surtout la seconde hypothèse, et parmi eux, il y en a quelques-uns, comme Richard Boylan, qui pensent même que les humains sont parvenus à mettre sur pied des programmes spatiaux secrets très avancés qui ont permis à certaines nations de devenir des superpuissances militaires dans l’espace.

Par exemple, ce pourrait être le cas de la Chine qui a connu une vertigineuse ascension technologique au XXIe siècle et qui est aujourd’hui une nouvelle grande puissance spatiale avec l’ambition de coloniser la Lune et Mars. En effet, elle a rattrapé presque tout son retard technologique sur les états-Unis et elle a même annoncé la construction de sa propre station spatiale avec ses propres vaisseaux de transport pour la ravitailler.

La Chine aurait-elle découvert un secret qui lui aurait permis de se hisser en moins de 10 ans au même niveau technologique que les Américains dans les domaines aéronautique et spatial ? Des sources « non terrestres » ont-elles permis au parti communiste chinois de mener secrètement des études de rétro-ingénierie, comme auraient pu le faire les Américains à partir de 1947 ?

Et que penser de ces ovnis en forme de « Tic-Tac » à propos desquels le rapport The Unidentified Aerial Phenomena Task Force a conclu : « Les responsables du renseignement estiment que sur les 120 cas répertoriés, certains phénomènes aériens pourraient être le fruit d’une technologie expérimentale issue d'une puissance rivale, très probablement la Chine ou la Russie. »

Au centre du ring, nous avons donc les États-Unis, qui s’inquiètent de plus en plus d’une potentielle « menace », et la Chine qui, s’ils sont à l’origine de ces manifestations aériennes, doivent se préparer à un affrontement violent le jour où une guerre spatiale finira par éclater...

à moins que d’ici là ces deux grandes puissances deviennent des partenaires stratégiques qui pourraient s’unir afin d’enquêter sur le phénomène ovni et assurer ainsi une transition paisible de l’humanité vers une grande révélation autour de la présence sur Terre d’une civilisation galactique...

Une autre hypothèse serait aussi que ce pseudo-affrontement ne soit qu’une sorte de mise en scène pour cacher l’existence de tout un monde parallèle de programmes spatiaux secrets et d’alliances humains-extraterrestres qui auraient donné son nom à un programme intergalactique appelé Solar Warden.

Toutes les hypothèses sont donc sur la table et nous avons eu envie de revenir sur les déclarations d’Haim Eshed et celles du hacker Gary McKinnon pour en savoir plus sur toutes les rumeurs qui courent aux États-Unis autour des programmes spatiaux secrets et ce que certains appellent « l’alliance extraterrestre ».

Ludovic Bonin. Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°23 - La magie et Aleister Crowley

De nos jours, l'occultisme et la magie ont été rangés au rang des superstitions et plus personne n’y prête le moindre intérêt. Pourtant, au Moyen âge la magie et les sorciers faisaient partie du quotidien. On les appelait pour jeter des sorts, influencer les batailles, contraindre les démons à disparaître ou au contraire à apparaître en certains lieux.

De par le monde, certaines cérémonies occultes pratiquaient allègrement des sacrifices (animaux ou humains selon les lieux et les cultures) lors d’ignobles fêtes en hommage aux dieux païens. La première vague de répression de la sorcellerie débute au Ve siècle, mais la première condamnation lors de procès, et les premiers châtiments sérieux viendront avec la création de l'Inquisition. En fait, elle fut surtout instituée par la papauté en 1199 pour lutter contre l’hérésie.

Puis très vite, la sorcellerie a été assimilée à la magie noire, à l'astronomie et à l’alchimie, et du XIVe au XVIe siècle, l'Église catholique a combattu tous ceux qui pratiquaient ces disciplines.

Au début du XVIIe siècle, les tribunaux ont commencé à chercher chez les accusés des preuves de leur connivence avec le diable avant de les condamner au bûcher. On espérait trouver sur leurs corps le sceau du pacte conclu. Les parties intimes, les yeux, la bouche et tout le reste étaient inspectés pour trouver des marques, des cicatrices, des taches ou des petits tatouages qui auraient montré la marque du diable. La sorcellerie était considérée comme le plus grand des péchés et elle devait être punie avec la plus grande sévérité.

Enfin, au début du siècle des Lumières, la magie est tellement discréditée qu’on commence à l’oublier. Elle se réfugie donc à l’intérieur de loges secrètes pour y être pratiquée sous forme de rites qui étaient calqués sur ceux pratiqués des milliers d'années plus tôt, surtout en Égypte. Cagliostro, le comte de Saint-Germain, Mesmer, Papus, John Dee, Aleister Crowley et beaucoup d’autres vont devenir des maîtres dans la pratique de cet art que l’on appelle alors « magie blanche » ou noire, selon ses objectifs. Ces magiciens expérimentés utilisaient des grimoires (La clavicule de Salomon, La magie sacrée d’Abramelin le mage, Le dragon rouge, l’Enchiridion, Le grand et Le petit Albert), des monogrammes et des écritures en alphabet hébraïque pour se protéger des attaques démoniaques lorsqu'ils se livraient à leurs évocations au milieu de cercles magiques.

Pour pratiquer cette magie, il fallait affronter les pires dangers avant de pouvoir commander les esprits célestes, terrestres et infernaux... En effet, il semblait exister tout autour d’eux des mondes parallèles contenant des hiérarchies d’entités célestes, celles qu’Aleister Crowley assimilait aux anges et autres démons du dogme judéo-chrétien.

Le grand public ne découvrira l’existence de cette magie qu’en 1912, à la suite d’un article d’Aleister Crowley paru dans son journal L’Équinoxe, puis dans plusieurs livres qui enseignaient et décrivaient les cérémonies de la Golden Dawn… Aujourd’hui, seulement deux ou trois livres accessibles au « grand public » décrivent encore cette tradition magique et il était temps de la dépoussiérer !

Ludovic Bonin. Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°22 - L'exode des survivants de l'Atlantide

On peut lire dans le premier verset de la Bible : « Au commencement, Dieu créa le ciel et la Terre. » Mais dans la version originale en hébreu on peut lire : « Au commencement, les Élohim créèrent les cieux et la Terre. » Ce qui interpelle ici c’est le choix du mot « les Élohim », c’est-à-dire « les dieux », ces géants qui trouvèrent belles les filles des hommes et qui eurent des enfants avec elles (Genèse 6.2). Puis, le livre saint situe la naissance de l'homme autour de 50 000 ans avant Jésus-Christ et il poursuit en parlant d’Adam qui eut trois fils : Caïn, Abel et Seth.

Après qu’Abel fut tué par son frère Caïn, l'évolution des hommes se fit sur deux lignées parallèles, celle de Caïn et celle de Seth. La lignée de Caïn fut celle des Nephilims et elle se développa dans le pays de Nod.

À leur arrivée, les habitants de ces contrées les auraient pris pour des dieux, car ils étaient experts dans le domaine des sciences et apportaient un nouveau savoir ainsi que de nombreuses connaissances techniques.

Ces dieux venus en conquérants pour se partager des terres peuplées par des hommes avaient-ils fui un continent qui venait d’être englouti par un cataclysme ?

En fait, ce mythe biblique d’une lignée de « géants » descendant de Caïn qui est détaillé dans l’Ancien Testament n’est pas très différent de l’histoire qu’Albert Slosman pense avoir reconstituée en Afrique du Nord. Ce serait selon lui un épisode historique majeur qui se serait déroulé juste après la chute de l’Atlantide.

Pour remonter à l’origine de l’humanité, ce mathématicien a dû retracer toute l’histoire de l’Égypte jusqu’au tout premier pharaon. Ce roi était un dieu qui aurait selon lui traversé l’Afrique depuis les côtes marocaines jusqu’au delta du Nil, juste après avoir échappé à la fin de l’Atlantide... Car pour Albert Slosman, cela ne faisait aucun doute, le déluge qui submergea la terre tout entière était aussi celui qui avait englouti ce continent.

C’était à ce moment-là que la lignée de Caïn s’était réfugiée dans sa dernière demeure terrestre, l’Égypte. Puis, lorsque les eaux eurent baissé, ils se dispersèrent à travers toute la terre à partir du Proche-Orient pour y former les plus grands empires de l’Antiquité (Sumer en Mésopotamie ou les civilisations olmèque, maya et aztèque en Amérique centrale).

L'Égypte des pyramides que nous admirons aujourd’hui est-elle le fruit de leur science ? Les égyptiens ont-ils hérité d’une civilisation qui remonte à plus de 12 500 ans avant notre ère (selon toute vraisemblance, sous l'ère zodiacale du Lion et sous la protection de la constellation d’Orion) ? Qui étaient ces mystérieux initiateurs, ces éveilleurs de conscience, ces êtres « vénérables » dont nous parlent les textes anciens ?

C’est ce que nous vous invitons à découvrir avec la deuxième partie de ce grand dossier consacré à ce chercheur extraordinaire qu’était Albert Slosman.

Ludovic Bonin. Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°21 - La Space Force

Le premier épisode de la série Star Trek est sorti en 1966, alors que le programme de conquête spatiale de la NASA venait juste d’être lancé... Cinquante-cinq ans plus tard, nous sommes arrivés au moment où l’agence spatiale commence à planifier l’envoi du premier homme sur Mars !

Et plus la science avancera, plus l’esprit de la série deviendra présent dans le programme de la NASA, car il lui faudra certainement bientôt écrire une « charte spatiale » que les grandes puissances de ce monde devront s’engager à respecter. C’est alors que cette fiction, imaginée il y a plus d’un demi-siècle, devrait inspirer notre réalité par son écriture et sa philosophie.

En effet, les auteurs de Star Trek avaient beaucoup réfléchi à la place de l’espèce humaine dans l’univers et à la façon dont elle devrait se comporter face à la découverte de nouvelles formes de vie et d’êtres dotés de conscience lors de ses voyages spatiaux.

Ils avaient alors rédigé « la directive première », qui devait s’appliquer dans le cadre de la Fédération des planètes unies.

Cette dernière intimait l’ordre à toutes les formes de vie extraterrestre de ne jamais interférer dans le développement d’autres espèces dans l’univers tant que celles-ci n’étaient pas parvenues par leurs propres moyens à voyager plus rapidement que la lumière.

Une « directive » qui s’imposait bien entendu à tous les membres de Starfleet dans la série. En effet, aucune mission d’exploration spatiale n’avait le droit de s’immiscer dans les affaires des civilisations rencontrées.

Ce principe de non-ingérence entendait aussi protéger les explorateurs contre eux-mêmes, contrer leur soif de domination, et il plaçait au-dessus de tout le respect de l’identité et de la singularité d’autrui.

Or, si des explorateurs terriens étaient un jour soumis au respect et à l’application stricte de cette directive dans le cadre de la recherche d’une nouvelle forme de vie intelligente, son application nous poserait sans doute quelques cas de conscience. Ainsi, en cas de rencontre avec des races extraterrestres, que ferions-nous si nous les trouvions en pleine guerre ? Faudrait-il fournir des armes à une race pour la sauver de la menace de destruction par une autre ? Les forcer à signer un traité de paix ? Rester neutre ou tenter de maintenir l’équilibre des forces ?

Et finalement, des civilisations extraterrestres n’ont-elles pas déjà appliqué la directive première vis-à-vis de notre espèce ? La réponse est sans doute oui, car si la vie existe ailleurs dans l’univers, il serait logique que la directive de non-ingérence soit dictée à tous types d’explorateurs galactiques se réclamant des lois du cosmos.

Quoi qu’il en soit, c’est exactement ce qu’a déclaré Haim Eshed, l’ancien ministre de la Défense israélien : « La fédération galactique nous a demandé de ne pas révéler la présence d’extraterrestres sur Terre, estimant que cette divulgation déclencherait une panique mondiale. » D’où tire-t-il ses informations ? Nous avons étudié la question en profondeur dans notre dossier du mois !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°20 - Le codex de Voynich

L’alchimie est généralement définie comme un art qui vise à transformer les métaux impurs en argent ou en or, mais en fait, c’est surtout l'art de comprendre, d’imiter et d'accélérer la nature... C’est une science naturelle dans laquelle on ne fabrique rien directement, mais où l’on donne plutôt à la nature les conditions pour qu’elle sublime les ingrédients qu’on lui fournit.

L’objectif du Grand Œuvre alchimique est aussi la réalisation de la pierre philosophale, une hypothétique substance alchimique associée à un élixir. Lorsqu’elle est appliquée sur le corps humain, cette essence a pour but de guérir les malades, de restaurer la jeunesse ou de prolonger la vie humaine au-delà de ses limites naturelles. La première fois qu’un philosophe a évoqué cet élixir, c’était sur un parchemin autour de 300 av. J.-C.

Le Gréco-égyptien Zosime de Panopolis recommandait d’ailleurs de l’administrer sous la forme d’un bain (voir à ce sujet notre article sur la pyramide rouge et la chambre funéraire de Snéfrou dans Ikaris n° 18). Mais l’élixir pourrait être bien plus ancien et son histoire remonter jusqu’aux patriarches de la Bible qui auraient reçu leur savoir de Dieu lui-même, puis par l’intermédiaire d’une pierre philosophale. Au Moyen Âge, l’alchimiste qui était en quête de cette connaissance devait accumuler des savoirs très poussés dans plusieurs disciplines afin d’obtenir la formule tant convoitée de l’élixir...

Les textes alchimiques ne devaient jamais pouvoir être lus littéralement et leur contenu allégorique et mystique devait toujours être codé... Et bien que les alchimistes se soient toujours efforcés de dissimuler le véritable ordre des étapes qui mènent vers le Grand œuvre, on sait tout de même que les quatre premières avaient lieu dans le domaine de la matière, et que les trois suivantes se déroulaient dans le domaine de l’esprit et de l’imagination créative.

L’alchimiste devait aussi être un expert en astronomie, car le secret de sa recette dépendait de la conjonction des planètes avec la Terre. En effet, le travail au noir, au blanc puis au rouge était calé sur le mouvement des sept planètes connues dans l’Antiquité.

Cependant, à la fin du XVIIe siècle, la pratique de la chimie est devenue de plus en plus vaste et l’univers est devenu de moins en moins mystérieux... La force de vie qui imprégnait l’univers, autrefois appelée la pierre philosophale, Quinta Essentia, ou « âme du monde », fut identifiée comme étant l’oxygène. Les secrets de l’alchimie passèrent alors dans les sociétés ésotériques, puis le savoir finit par se perdre...

Et pourtant, au Moyen Âge, il semble qu’un auteur inconnu ait été proche de l’accomplissement, et ait pris toutes les précautions du monde pour léguer ses arcanes occultes à la postérité ! Si l’œuvre de sa vie est bien parvenue jusqu’à nous, il est cependant un problème de taille à surmonter... le décodage du codex qu’il nous a légué. Bonne lecture !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°19 - Notre ADN contient-il une signature extraterrestre ?

Notre code génétique est-il trop ordonné et bien trop complexe pour s’être assemblé par hasard ? Cette question est légitime, car si sa structure n’est pas le résultat d’un ahurissant coup de chance, il aurait pu être conçu et mis au point par une forme d’intelligence qui aurait voulu disséminer la vie à travers tout l’univers !

Si c’est bien le cas, nous pouvons être certains que, comme tous les créateurs d’œuvres uniques et extraordinaires, ces entités ont laissé leur signature dans ce code. Or, ce paraphe, forcément très particulier, a peut-être été trouvé au cœur de notre ADN par un cosmologiste et un astrobiologiste de l’institut d’astrophysique de Fesenkov au Kazakhstan.

Nous le savons, les mathématiques ne mentent jamais, et les équations qui composent cette discipline sont les clés de la compréhension et de la formation de l’univers !

Il y a des milliards d’années, notre planète était stérile et sans vie. Mais un jour, Dieu, le hasard ou des extraterrestres se sont penchés sur son berceau, et la vie est soudainement arrivée de l’espace extra-atmosphérique. On pense généralement que c’était un coup de chance... Mais cela pourrait aussi être le fruit d’une science inconnue !

Si c’est bien le cas, « ils » ont sans doute toujours été là, avec nous, ou plutôt « en nous », mais jusque-là personne n’avait pu déceler la signature de leur présence... Or, c’est peut-être ce qui vient de changer avec la découverte des deux scientifiques kazakhstanais.

Selon eux, il y a des séquences spécifiques dans notre ADN qui vont enfin expliquer le paradoxe énoncé par le physicien Enrico Fermi en 1950 : « S'il y avait des civilisations extraterrestres dans l’univers, leurs représentants devraient être déjà ici. Alors où sont-ils ? »

En fait, si nous avons mis tant de temps à découvrir leur présence, c’est peut-être parce qu’ils avaient pris grand soin de la cacher et de ne la rendre décelable que le jour où notre civilisation aurait atteint un stade avancé de son évolution.

Il est aussi possible que si une civilisation extraterrestre nous a bel et bien créés, elle ne se soit pas arrêtée là... Elle aurait aussi pu concevoir une sorte de « matrice » dans laquelle nous pourrions vivre sous son contrôle, en fonction de certaines directives données par une intelligence artificielle.

C’est d’ailleurs ce qu’Elon Musk déclarait en 2016 :

« Il y a une chance sur des milliards que la réalité soit ce que l’on croit. Il y a 40 ans, vous aviez Pong : deux rectangles et un point. Les jeux vidéo, c'était ça. Maintenant, 40 ans plus tard, nous avons des simulations 3D, ultraréalistes, auxquelles des millions de gens peuvent jouer simultanément, et c'est de mieux en mieux chaque année. Si vous faites l'hypothèse que ces améliorations vont se poursuivre, alors vous admettez que dans 10 000 ans les jeux vidéo ne pourront plus être distingués de la réalité. »

Finalement, si une civilisation extraterrestre très avancée avait en effet la compétence technologique pour créer des univers simulés, dont le nôtre, la découverte d’un code informatique au cœur de ce qui fait notre humanité ne serait pas vraiment une surprise. En fait, « ils » ont sans doute toujours été là !

Je vous souhaite une bonne lecture !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°18 - Les disques volants du IIIe Reich

Aujourd’hui, aucun pays au monde n’avouera faire voler des engins de forme lenticulaire en dehors de quelques drones de surveillance. Cependant, au vu des performances obtenues dès 1944 par les disques volants allemands, on peut légitimement se demander si des recherches n’ont pas été poursuivies en secret après la guerre sur ce type d’engins. Et dans ce cas, personne ne serait actuellement en mesure de dire quel niveau de performance ils ont atteint...

Des premières observations de « soucoupes volantes » en 1947 par Kenneth Arnold, au crash de Roswell la même année, en passant par la rencontre du « contacté » Georges Adamski avec des êtres grands et blonds dans le désert californien, tout ramène (et ce n’est sûrement pas un hasard) à cette période d’après-guerre où un terrible secret semble avoir été découvert par les Alliés.

S’il ne faut pas tomber dans les délires conspirationnistes, on peut tout de même se demander ce que sont devenus les plans des « disques volants » allemands que les Américains ont reçus en héritage après le Débarquement. En tout cas, ce qui paraît certain c’est que des sources insoupçonnées et interdites ont été récupérées par les Etats-Unis et l’URSS après la Seconde Guerre mondiale.

Si nous donnons tant de place dans le magazine à la vague d’ovnis française de 1954, c’est parce que nous pensons qu’elle est importante et qu’elle pourrait être une des clefs de l’énigme ou, au pire, une de nos meilleures bases de données fiables pour essayer d’expliquer l’incroyable déferlante de « disques volants » qui s’est abattue sur la France quelques années après la guerre.

Rien n’est anodin dans cette vague : la période où elle a eu lieu, les engins observés qui connaissaient parfois des défaillances techniques les obligeant à se poser un peu n’importe où, l’aspect des pilotes ou encore cette étrange impression qu’ils s’étaient perdus après un vol mal préparé.

Le mystère reste entier, mais avec un peu de recul on s’aperçoit finalement que l’on décèle au fil du temps une certaine logique dans l’évolution apparente des performances et des formes de ces disques volants non identifiés. Dans les décennies qui ont suivi 1954, jamais une vague d’observations aussi intense et durable ne s’est reproduite. Et plus d’un demi-siècle plus tard, aucune avancée majeure n’a été faite dans le domaine de la propulsion, que ce soit en matière d’énergie libre ou d’antigravité.

Alors que sont devenus les disques volants allemands ? Et si l’étude des technologies développées par les nazis dans le cadre des armes secrètes d’Hitler pouvait nous apporter finalement des réponses à cette question ? Peut-être… Mais l’affaire se complique quand on s’interroge sur la source d’énergie qui était nécessaire pour faire voler les disques allemands. Pourquoi est-elle toujours officiellement inconnue ? Et d’où venait-elle ? Si une nation du monde disposait d’une telle avance technologique, ce serait un avantage militaire considérable sur toutes les autres !

Et le plus extraordinaire... c’est que ce secret puisse être toujours aussi si bien gardé. Mais tiendra-t-il encore longtemps ? Nous vous souhaitons une bonne lecture..

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°17 - Mission secrète sur la Lune

Notre planète est pleine de cavernes où les premiers hommes ont jadis représenté les étoiles et parfois même dessiné sur les murs ce qui pourrait s'apparenter à des visiteurs venus des étoiles, comme c'est le cas pour les fameuses grottes de Tassili N'Ajjer en Algérie.

On cite souvent ces peintures rupestres pour justifier la théorie des « anciens astronautes », une spéculation pseudo-scientifique et ufologique selon laquelle plusieurs anciennes civilisations terrestres auraient jadis été en contact avec des « visiteurs » venus du ciel.

Ces extraterrestres, détenteurs d’une technologie forcément supérieure à celle des hommes du passé, seraient devenus des « dieux » au fil des siècles, ou plutôt des êtres surnaturels, ceux-là mêmes qui sont évoqués dans les mythologies et dont l’archéologie « alternative » a mis les cultes en évidence.

Mais imaginons un instant que ces « anciens astronautes » aient également visité notre lune il y a plusieurs millions d’années… Ne pourrions-nous pas, aujourd’hui encore, découvrir là-bas les restes et les traces de leur passage ?

C’est un peu ce qui a été décrit dans le scénario du film Prometheus. Tout commence avec la découverte sur l’île de Skye en Écosse d’une peinture préhistorique où figure un humanoïde désignant six étoiles. C’est alors que l’archéologue Elizabeth Shaw et son compagnon Charlie Holloway vont convaincre le gouvernement américain d’envoyer un vaisseau spatial, le Prometheus, et ses dix-sept membres d’équipage vers une planète lointaine appelée LV-223, et qui est censée être l’endroit représenté sur la peinture découverte en Écosse.

Puis, à l’approche de leur destination, les responsables de la mission vont expliquer au reste de l’équipage que le véritable but de leur expédition est d’explorer une planète probablement peuplée d’extraterrestres qu’ils nomment les « ingénieurs » et qui seraient responsables de la création de l’humanité…

Arrivé à LV-223, le vaisseau de l’expédition se pose près d’une immense structure artificielle que plusieurs membres de l’équipage vont partir explorer. Ils y découvrent le corps décapité d’un extraterrestre, mort deux mille ans plus tôt, et une grande salle parsemée d’urnes qui devait servir de temple.

Ce film est sorti en 2012, soit 5 ans après le dossier sur Apollo 20 que nous vous présentons dans ce nouveau numéro. Or, après avoir suggéré dans Ikaris n° 15 que Steven Spielberg s’était peut-être inspiré du Projet Serpo pour écrire le scénario du film Rencontre du troisième type, nous nous demandons aujourd’hui si Ridley Scott n’a pas lui aussi utilisé des « sources insoupçonnées » pour écrire celui de Prometheus.

Quoi qu’il en soit, je vous invite à découvrir ce dossier assez spécial sur Apollo 20… Il y est question, en pleine guerre froide, de l’exploration de la face cachée de la Lune, de la découverte de l’épave d’un vaisseau extraterrestre, d’une structure en forme de « cathédrale » et d’humanoïdes découverts en phase d’hibernation…

La Lune a toujours fasciné les hommes et, en principe, après l’avoir abandonnée depuis un demi-siècle, nous y retournerons bientôt. Qui sait ce que nous découvrirons alors sur la face cachée de la Lune ?
Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°16 - La Terre creuse

En 1912, Hans Hörbiger, ingénieur, inventeur et idéologue autrichien, était connu du grand public allemand à la suite de la publication de sa théorie sur la glace éternelle. Dans celle-ci, il affirmait que lors d’une montée des eaux, qui remontait au déluge biblique, des géants se seraient réfugiés au sommet des plus hautes montagnes de la Terre, là où par exemple avait été bâtie la cité andine de Tiwanaku (Bolivie).

Il lui paraissait également probable qu’à l’endroit où roulent aujourd’hui les gigantesques icebergs de l’Arctique se soit jadis dressé un continent florissant, sur lequel une race oubliée avait dû développer une civilisation avancée. Selon lui, cette civilisation avait disparu le jour où le basculement de la planète sur son axe avait entraîné une terrible catastrophe à l’échelle mondiale. Il appelait ce continent englouti l’hyperborée et lui donnait aussi le nom de Thulé, d’île Blanche, ou d’Avallon.

C’est alors, en accord avec la théorie d’Hans Hörbiger, que celle de la « Terre creuse » (élaborée pour la première fois par Cleves Symnes en 1818) fut accueillie avec enthousiasme au début des années 30 en Allemagne. L’idée qu’il puisse exister un lieu habité au centre de la Terre collait parfaitement avec les légendes hyperboréennes allemandes, qui seront mises en avant par quelques ésotéristes allemands au début des années 40, juste avant que le IIIe Reich ne s’impose politiquement avec ses concepts de suprématisme racial.

Ensuite, plusieurs écrivains allemands, dont Peter Bender, Johannes Lang, Karl Neupert et Fritz Braun, publièrent des travaux défendant la théorie de la Terre creuse. Pour Peter Bender, qui fonda le groupe « Hohl Welt Lehre » (L’enseignement du monde creux), l’humanité devait vivre à l’intérieur d’une sphère dont notre Soleil constituait le centre.

On peut dire que c’est surtout en Allemagne que cette théorie fut prise au sérieux entre les années 30 et 40. Il a même été rapporté, bien que nous n’ayons pas de documentation historique qui puissent le prouver, qu’Adolf Hitler lui-même avait un temps été intéressé par le concept de Terre creuse, et qu’un général de ses armées avait envoyé une expédition sur l’île baltique de Rugen avec l'ambition d’espionner la flotte britannique en pointant des caméras infrarouges vers le ciel (voir notre explication page 32).

C’est probablement parce qu’Hörbiger était très proche d’Hitler que sa vision de la Terre plaisait au Führer. Il faut dire qu’elle servait principalement sa doctrine sur l’origine des races de l’humanité...

Une fois le concept accepté, il fallait encore trouver les ouvertures pour entrer en contact avec les peuples de l’intérieur de la Terre, et on chuchotait parmi les membres de la Société de Thulé qu’il existait aux pôles des tunnels qui menaient directement vers des villes souterraines très profondément enfouies à l’intérieur de la Terre…

Enfin, ce sont quelques curiosités rapportées par les explorateurs des pôles (Cook, Peary, Amundsen, Nansen, et Kane) qui posèrent de nouvelles questions... Ils avaient remarqué certaines particularités dans l'Arctique qui ne concordaient pas avec les théories scientifiques établies à l’époque.

Par exemple, certains vents devenaient plus chauds au-dessus du 76e degré de latitude, des oiseaux migrateurs volaient inexplicablement en direction du pôle Nord au lieu de se diriger vers l’équateur, ou encore certaines glaces de l’Arctique étaient recouvertes d’un pollen dont l’origine était inconnue…

Si l'hypothèse de la Terre et des planètes creuses pouvait nous apparaître comme une divagation au départ, au final elle se révèle plus complexe qu’anticipé... Nous vous souhaitons une bonne lecture et un bel été.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°15 - Projet Serpo

Encounters of the Third Kind. Cette expression est issue de la classification du professeur Hynek, qui est toujours utilisée en ufologie pour classer les rencontres rapprochées (RR). Celle de type 3 correspond à une rencontre face à face avec les occupants d’un ovni, un événement finalement très rare au regard de toutes les autres rencontres de type 1 et 2.

Au début de l’année 1975, Paul Schrader va proposer un scénario original de film sur le thème des RR3 à Steven Spielberg, qui venait juste de triompher avec Les dents de la mer. Si le projet a immédiatement enthousiasmé le réalisateur, le script ne lui plaisait pas du tout, il était trop « fantastique » à son goût et il préférait se rapprocher le plus possible d’une histoire crédible et réaliste, car il était passionné par les ovnis depuis sa tendre enfance.

Spielberg va alors effectuer ses propres recherches et passer une année entière à enquêter sur le phénomène ovni. Il va rencontrer des ingénieurs de la NASA, le professeur Allen Hynek (célèbre pour avoir été le conseiller scientifique du projet Blue Book), des pilotes militaires, des scientifiques, des ufologues et des Indiens du Wyoming.

Ces derniers vénèrent depuis la nuit des temps la Devils Tower, une étrange montagne en forme de tronc coupé, qui d’après eux avait toujours été un lieu de rencontre privilégié avec « les peuples venus des étoiles »...
Au final, Spielberg va totalement réécrire le scénario proposé initialement par Schrader. Il ne laisse absolument rien au hasard et peaufine tous les détails de l’histoire.

Par exemple, le code musical très simple utilisé dans la séquence de communication avec le vaisseau extraterrestre est composé de seulement 5 notes (Sol, La, Fa, Fa', Do).

Ces 5 notes universelles correspondent à de véritables champs sacrés que les hindous et des yogis chantent d’ailleurs lors d’une séquence dans le film en vocalisant « Ya, Ah, Yé, Wa, Yé ». Ces vocalises se rapprochent beaucoup de la prononciation de la divinité d’Israël, composée des syllabes « Yod, hé, wâw, hé » lorsqu’elles sont prononcées en hébreux.

Quant au drapeau noir en forme de triangle que l’on voit sur le bras des candidats au départ pour les étoiles (voir l’image ci-dessus), il comporte le mot Mayflower, qui est le nom du bateau qui débarqua les premiers colons européens sur le sol américain au XVIIe siècle. Ces hommes seront plus tard considérés comme les pères fondateurs des États-Unis d’Amérique. 

Enfin, une séquence de quelques minutes à la fin du film est très importante, c’est le moment où les membres d'un petit équipage portant des combinaisons rouges s’avancent vers le vaisseau extraterrestre avec leur paquetage sur l’épaule (voir page 25).

On se doute à ce moment-là qu’un accord secret entre les humains et les aliens a dû être signé, afin que ces aventuriers puissent embarquer pour un extraordinaire voyage... Alors qu’au même moment, un petit être gris sort de l’engin pour être conduit à l’écart, sans doute vers un endroit sécurisé.

Je vous disais qu’aucun détail n’est laissé au hasard dans ce film... Alors pourquoi cette scène si ce n’est pour nous envoyer un message caché ? Nous avons voulu en savoir plus, et c’est une histoire extraordinaire que vous allez découvrir dans le dossier du mois ! Je vous souhaite une bonne lecture et un bon voyage à destination de Serpo.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°14 - Ouija

Si la planche ouija a si mauvaise réputation, c’est sans doute à cause du célèbre film L’Exorciste où, au début de l’histoire, la petite Regan MacNeil va sans le vouloir « ouvrir » la porte à des entités maléfiques en jouant innocemment avec la fameuse planche.

Un démon va alors se présenter à elle et devenir son « ami imaginaire ». Puis assez rapidement, il va prendre l’entière possession du corps de la jeune fille… Il est certain qu’après avoir vu le film, il ne viendra à personne l’envie de reproduire l’expérience de la petite Regan dans le but d’entrer en contact avec des esprits désincarnés. D’ailleurs, les religions anciennes, en particulier les religions monothéistes, ont toujours considéré les communications spirites comme étant l’œuvre du diable !

Mais L’Exorciste, c’est surtout du cinéma, et toutes les « rencontres » spirites ne se terminent heureusement pas en face du diable en personne... Il y a une infinité d’entités qui peuvent répondre aux appels de la planche ouija. Certaines sont bien entendu malveillantes, mais d’autres peuvent aussi être bienveillantes.

En effet, il semble y avoir dans cette « autre dimension » des êtres très évolués spirituellement et dénués de toute mauvaise intention, comme celles que le groupe de « chasseurs de fantômes » SpiritXperienZ a rencontrées à de nombreuses reprises au cours de leurs investigations dans des lieux hantés ou chargés d’un lourd passé historique.

À la rédaction, nous suivons avec intérêts leurs travaux depuis bientôt deux ans, et nous sommes ravis de collaborer une troisième fois avec Julie.

Elle et ses amis Nicolas et Anthony sont la preuve que l’on ne rencontre pas forcément « le diable » quand on pratique la planche ouija... C’est même le contraire qui s’est produit pour eux, puisqu’ils ont rencontré « des sages ».

Ces « esprits cosmiques » leur ont dit « nous sommes vous dans le futur », et ils leur ont confié qu’ils suivaient avec intérêt toutes leurs investigations. Le plus incroyable, c’est que le trio a pu recueillir auprès des sages des informations similaires à celles que d’autres personnes avant eux avaient déjà canalisées.

Citons par exemple cette phrase : « à chaque minute qui passe, nous nous éloignons de vous. » Que signifient exactement ces mots ? Que cherchent-ils à nous dire ? Dans quel espace-temps vivent-ils ? Serons-nous parmi eux après notre mort ? Vivent-ils dans le futur ?

Avec Julie, nous avons essayé de trouver des réponses à toutes ces questions en reprenant tous les messages que le groupe avait reçus via la planche ouija ces deux dernières années, et nous les avons comparés à ceux issus des canalisations de Laura Knight-Jadczyk (auteure de l’ouvrage L’Onde) qui avait dialogué avec des entités similaires se faisant appeler les Cassiopéens. Et comme vous allez le voir, les similitudes sont troublantes !

En fait, l’humanité ne connaît pas la véritable nature de la réalité. La science s’est dissociée de ce qu’elle considère être de fausses croyances, mais heureusement la curiosité des hommes n’a pas de limite, et elle pousse parfois des « aventuriers » à braver leurs appréhensions pour chercher des réponses !

Bonne lecture à tous.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°13 - Antarctique

Le 6 juillet 1960, Harold Z. Ohlmeyer, qui était lieutenant-colonel dans l’USAF, envoya un courrier au professeur Charles H. Hapgood du Keene Collège du New Hampshire. Il demandait à ses services d’examiner certains détails insolites de la mappemonde de Piri Reis, un document authentique réalisée à Constantinople en 1513.

En fait, le lieutenant-colonel Ohlmeyer avait la conviction que la partie inférieure de la carte décrivait la côte de la Terre de la reine Maud, c’est-à-dire l’Antarctique (découverte en 1819), et il voulait en avoir le cœur net. Quelques semaines plus tard, il reçut cette étonnante réponse du professeur Hapgood :

« Votre intuition nous semble plausible. Il s’agit, à notre avis, de l’interprétation la plus logique, et selon toutes probabilités la plus correcte de cette carte. Les contours apparaissant dans la partie inférieure de la carte correspondent de manière tout à fait remarquable aux résultats du profil sismique de la calotte glaciaire antarctique réalisés par l’expédition anglo-suédoise de 1949. On peut sans doute en conclure que cette côte a été cartographiée avant que la calotte glaciaire ne la recouvre. Nous n’avons aucune idée de la manière dont les informations figurant sur cette carte ont pu être connues dans l’état des connaissances géographiques de 1513. »

A priori, le lieutenant-colonel avait vu juste. La Terre de la Reine Maud avait été cartographiée avant d’être recouverte par la glace à une époque extraordinairement reculée. Mais de nos jours, on estime que la calotte glaciaire antarctique est vieille de plusieurs millions d’années... Alors comment la carte de Piri Reis peut-elle décrire les contours de ce continent tels qu’ils se présentaient en ces temps-là ? Et si finalement la Terre de la Reine Maud avait été libre des glaces il y a seulement 6 à 12 000 ans ?

D’après l’archéologie officielle, les premières civilisations connues ne sont apparues que vers 4000 av. J.-C., et de nos jours les historiens « orthodoxes » s’accordent sur les points suivants :

« Avant -4000, aucune civilisation évoluée n’existait. Puis la civilisation s’est d’abord développée dans le croissant fertile du Moyen-Orient à partir de 3700 av. J.-C. pour aboutir à l’apparition des premières véritables civilisations à Sumer, puis en Égypte vers 3200 av. J.-C. Elles ont été suivies quelques centaines d’années plus tard par celles de la vallée de l’Indus et de la Chine. Puis vers 1500 av. J.-C. la civilisation a surgi spontanément et indépendamment en Amérique. »

Les informations fournies par la carte de Piri Reis paraissent contredire tout cela, car si l’on accepte la thèse surprenante qu’une carte de l’Antarctique a été réalisée au XVIe siècle, c’est que les hommes de l’époque avaient conservé des sources héritées d’autres hommes qui connaissaient jadis ce continent libre des glaces. Si c’est bien le cas, il faut revoir notre chronologie sur les premières civilisations de plusieurs dizaines de milliers d’années en arrière, voire tout remettre en cause concernant la façon dont les continents ont été peuplés.

D’ailleurs, si l’Antarctique jouissait d’un climat chaud et tempéré dans un lointain passé, c’est peut-être parce qu’il n’était alors pas physiquement situé au pôle Sud, et qu’une terrible catastrophe est venue modifier sa localisation sur le globe, engendrant par la suite le gel de la Terre de la reine Maud et l’exode des peuples qui vivaient là.

Si cette théorie peut paraître invraisemblable à certains, elle expliquerait pourtant beaucoup d’énigmes encore non résolues sur toute la planète. Alors, que pourrions-nous découvrir sur ce vaste continent s’il était libre des glaces ? C’est ce que je vous invite à découvrir dans notre dossier du mois…

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°12 - Stranger Things

Au cours des vingt dernières années, j’ai rencontré quelques personnes comme Jean-Pierre Girard qui déclaraient avoir une influence étrange, apparemment paranormale, sur des appareils électriques de toutes sortes et pouvoir agir à distance sur la matière.

La grande majorité de ces personnes sont parfaitement saines d’esprit et totalement sincères. D’ailleurs, lorsque vous passez quelques heures en leur présence, vous pouvez parfois constater que des ampoules électriques claquent sur leur passage ou que des téléphones portables se mettent à « planter » sans raison apparente...

J’ai remarqué que leur corps était souvent bourré d’électricité statique, ce qui entraînait des petits chocs électriques lorsqu’ils touchaient des objets métalliques. Je me suis alors demandé si leur relation particulière avec tout ce qui touche à l’électricité était liée au hasard ou s’ils avaient tous subi un choc électrique puissant dans leur enfance, voire la foudre, comme c’est le cas pour Jean-Pierre Girard. Et j’ai découvert plus tard que l’on appelait leur capacité à générer des phénomènes électriques inexpliqués le syndrome de la haute tension.

Le corps humain est en partie de nature électrique. Alors se pourrait-il que d’importants chocs électriques perturbent, d’une manière ou d’une autre, la capacité du corps à « stocker » l’électricité ?

Cela pourrait paraître anecdotique, mais chez certains individus, le syndrome de la haute tension ne se limiterait pas à éteindre quelques lampadaires sur leur passage, certains présenteraient également des capacités paranormales induites par cette « électricité », comme la psychokinèse.

Au départ, il leur arrive de voir survenir des phénomènes inexpliqués dans leur quotidien... La bouilloire électrique qui fait bouillir de l’eau sans être allumée, l’aspirateur qui se met en route tout seul ou encore la télévision qui zappe intempestivement d’une chaîne à l’autre…

Effrayées par les perturbations électriques de leur quotidien, ces personnes sont souvent convaincues de la présence de fantômes ou d’esprits dans leur maison, mais ne sont-ils pas les seuls responsables (involontaires et inconscients) de ces perturbations ?

Souvent, au moment même où le phénomène poltergeist se manifeste, ils sont aussi pris de maux de tête et d’une grande fatigue. Puis, lorsqu’ils quittent le lieu où se déroulent les manifestations paranormales, celles-ci s’arrêtent souvent au même moment.

À partir de ce constat, il y a deux théories. Soit de puissantes « entités » sont à l’œuvre et exploitent dans une certaine mesure la personne victime du syndrome de la haute tension, soit c’est elle qui est, sans le savoir, à l’origine de ces manifestations. La raison en serait une forte accumulation d’électricité statique dans son corps.

Cependant, l’une ou l’autre de ces hypothèses ne pourrait être qu’une partie de la réponse, car il n’y a aucun moyen d’expliquer comment une personne chargée d’électricité statique pourrait faire exploser une ampoule sans la toucher... Il y a aussi peut-être un autre facteur à prendre en compte qui est émotionnel celui-là. La colère, la peur ou le stress pourraient servir de catalyseur puissant au syndrôme de la haute tension et réveiller chez ces personnes quelques pouvoirs de psychokinèse latents et intermittents...

C’est justement cet état émotionnel qui décuple les pouvoirs d’Eleven dans la série Stranger Things et ce n’est peut-être pas que de la fiction... Cette histoire est basée sur des études très sérieuses de la CIA, et c’est justement ce que nous vous invitons à découvrir dans ce nouveau numéro d’Ikaris… Bonne lecture.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°11 - (Zone 51) - Crypte des momies de Nazca

Avant de faire le point dans ce nouveau numéro sur les momies tridactyles de Nazca, un petit bilan de la situation s’impose... Tout d’abord, la morphologie des reptiles-humanoïde ne correspond à aucune espèce animale connue sur Terre ou dans les océans. Quant à Maria, c’est une nouvelle espèce très proche physiquement de l’humain, mais avec un ADN très éloigné et douze différences osseuses par rapport à notre squelette.
Si les photos des momies tridactyles ont fait le tour du monde, cette découverte n’est pourtant relayée par aucun grand média ni par la presse grand public... C’est totalement inexplicable.

Nous avons pourtant déployé de gros efforts depuis des mois pour médiatiser les faits autour de ce dossier, et seule Radio Axe Sud (radio locale toulousaine) nous a accordé une libre antenne de 50 minutes pour présenter les faits au grand public qui jugera ensuite par lui-même de la pertinence ou non de ce dossier.

Toutes les autres tentatives que nous avons effectuées sont restées sans réponse ou se sont soldées par un refus catégorique (radios, télévisions). Au vu de la nature de cette découverte et des analyses apportées au dossier (ADN, histologie, scanners HD, radiographies), c’est assez inexplicable…

Mais avec nos partenaires (NureaTV et Deï Mian) nous continuerons à informer nos lecteurs, quoi qu’il arrive, sur tous les aspects de ce dossier, en espérant qu’un jour le monde entier sera mis au courant de cette découverte (avec les réserves et la prudence qui s’imposent tant que ce dossier est toujours en cours d’étude).

Depuis la parution du magazine n° 7 en février 2019, nous avons accumulé de très nombreuses nouvelles informations et nous avons choisi de toutes les publier dans ce nouveau dossier. Nous tenons à remercier Thierry Jamin et l’Institut Inkari Cusco pour leur totale transparence et leur aide lorsque nous leur avons posé de nombreuses questions au sujet de la crypte et des photos que nous publions dans ce numéro.

Soyons bien précis, ils n’ont pas été en mesure de nous répondre au sujet des photographies de la crypte, car ne l’ayant jamais vu, ils en ignorent tout.

Dans ce dossier, la rédaction du magazine publie donc ces informations de sa propre initiative et sous sa seule responsabilité. Les photographies de la crypte en particulier sont en notre possession depuis plus de 8 mois et nous avons finalement décidé de les publier, car nous pensons que vous serez curieux de les voir.

Quel est leur niveau de crédibilité ? Impossible à dire pour l’instant. Quoi qu’il en soit, nous estimons que toutes les informations de ce dossier doivent être partagées. Ensuite, à chacun de faire la part des choses et d’en tirer ses propres conclusions. C’est un travail d’enquête, tout simplement, et nous adorons ça.

Enfin, il faut que je vous dise deux mots sur « l’espèce de mante religieuse » qui illustre la page 20... Rappelez-vous, Mario disait avoir affronté des créatures vivantes dans la crypte et deux de ses amis seraient mort quelques jours après avoir attaqué au lance-pierre une petite entité tridactyle.

C’est de loin la partie la plus invraisemblable de ce dossier, mais c’est aussi la plus extraordinaire et la plus passionnante. Or il s’avère que parmi les photos de la crypte qui circulent discrètement depuis début 2019, certaines montrent des créatures vivantes aux allures de fourmi ou de mante religieuse...

Cela fait des mois que nous cherchons à savoir si ces photos sont authentiques et personne n’est en mesure de nous répondre dans un sens ou dans l’autre... Sommes-nous face à une poupée de latex ou à une nouvelle espèce vivant sous terre ? Nous n’en avons aucune idée à ce stade, mais nous avons voulu savoir ce qu’en disait la légende du peuple des fourmis des Indiens Hopis et nous avons eu des surprises...

Notre ultime question reste : « Existe-t-il des êtres vivants dans cette crypte ? » C’est improbable, mais si c’est le cas, nous sommes plutôt inquiets pour elles et nous espérons qu’elles ne seront jamais chassées, pour leur sécurité et sans doute la nôtre… Nous vous souhaitons une bonne lecture.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°10 - Fausse menace extraterrestre

Pourquoi le Pentagone communique- t-il de plus en plus sur les ovnis ? C’est la question que nous nous sommes posée lorsque nous avons choisi d’aborder ce dossier sur une possible fausse menace extraterrestre.

Pourquoi, du jour au lendemain, l’US Navy et l’Air Force se sont-ils enfin décidés à admettre ce qu’ils avaient toujours nié depuis plus de 70 ans, à savoir qu’ils étudient les ovnis et qu’ils prennent cette « menace » au sérieux pour garantir la sécurité des citoyens américains ? Pourtant, les ufologues le savent bien, l’armée de l’air ou la marine américaine ont toujours étudié les objets volants non identifiés et jusqu’ici le sacro-saint « secret défense » était la seule réponse aux questions des curieux un peu trop insistants sur ces sujets...

Mais désormais, les ovnis ne sont plus forcément un sujet discrédité et un phénomène nié en bloc. J’en veux pour preuve un nouveau formulaire qui vient d’être mis à la disposition des pilotes militaires américains pour qu’ils puissent plus facilement signaler leurs « rencontres » avec des ovnis. On se croirait revenus au début de la guerre froide où tous ces témoignages faisaient l’objet de la plus grande attention.

Nous avons alors réfléchi à la question et nous nous sommes demandé pour quelles raisons les services du Pentagone prenaient désormais ces rapports très au sérieux et pourquoi ils ouvraient dorénavant des enquêtes sur chacun d’entre eux... Et nous nous sommes aperçus que le nombre d’apparitions d’objets volants non identifiés répertoriés depuis 2015 avait pratiquement triplé.

Si bien que ces rapports sont désormais considérés comme suffisants pour, selon eux, représenter une menace potentielle sur la sécurité des états-Unis. Joseph Gradisher, le porte-parole de la Navy qui a été interrogé par le Washington Post a même déclaré : « Nous devons déterminer qui est à l’origine de cette violation de notre espace aérien, d’où ils viennent, et quel est leur but. Nous devons trouver les moyens d’éviter que ça se reproduise. »
Mais voilà, les ovnis n’ont jamais été menaçants pour l’armée des États-Unis, c’est elle-même qui le disait jusqu’en 2017. Alors pourquoi le deviendraient-ils subitement ? Pourquoi maintenant ? Justement au moment où une nouvelle stratégie militaire de grande ampleur va se mettre en place dans l’espace avec la création de la Space Force !

C’est un projet ambitieux qui va engloutir une bonne partie du budget du ministère de la Défense pendant les 20 prochaines années. Il faudra alors justifier d’une véritable menace, d’une menace de sécurité nationale venue du ciel pour donner les moyens à la Space Force de voir le jour. Pour cela, il faudra mettre au point une stratégie avantageuse à tous points de vue.

C’est-à-dire admettre que les apparitions d’ovnis sont une réalité avérée, afin que la population américaine prenne conscience qu’ils représentent une véritable menace dont il faut se protéger…

Au sommaire également de ce numéro, nous continuons notre chasse aux artéfacts avec le dossier des pierres d’Ica que nous avons réétudié de fond en comble pour le dépoussiérer... Et il s’avère qu’au final, ces pierres représentent une énigme extraordinaire ! Nous vous souhaitons une bonne lecture et un bel été.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°09 - Le grand Sphinx

Les découvertes faites sur le plateau de Gizeh s’enchaînent les unes derrière les autres depuis plusieurs décennies, mais à chaque fois le même scénario semble se reproduire...

La technologie moderne est utilisée de manière non invasive pour déceler des chambres, des souterrains, ou des cavités encore cachées sous l’ensemble du plateau. Ces recherches donnent souvent des résultats spectaculaires comme dans le cas de la nouvelle chambre découverte dans la pyramide de Khéops (le Big Void) par l’équipe ScanPyramids et annoncée au monde entier fin 2017.

Une fois la découverte établie et confirmée, vient le moment de demander des autorisations aux autorités égyptiennes pour réaliser des fouilles archéologiques. Et c’est là que le bât blesse, ces autorisations ne sont pratiquement jamais accordées, sous prétexte de vouloir préserver ces trésors archéologiques...

Quelle hypocrisie... alors même que les deux dernières restaurations successives du Sphinx ont été calamiteuses ! Et pourtant, les découvertes et les informations que pourraient apporter de nouvelles fouilles sont primordiales pour la compréhension de notre histoire et pour l’humanité.

Le principe utilisé par les autorités égyptiennes est toujours le même, d’abord ils nient l’évènement, puis ils le banalisent, et enfin ils reportent l’attention du monde entier sur une autre découverte archéologique sans intérêt. Mais la science avance, et il est de plus en plus difficile de l’empêcher de percer les secrets de ces constructions.

L’ancienne Égypte était bien une civilisation extraordinaire, mais elle était l’héritière d’un savoir et d’une connaissance qui ont été perdus, et sans doute l’héritière d’une technologie qui a été totalement oubliée par l’histoire. Alors si nous ne pouvons plus, de nos jours, ouvrir de nouveaux chantiers sur ou sous le plateau de Gizeh, nous sommes contraints de chercher des indices dans le passé, à l’époque où des archéologues du début du XXe siècle avaient mis au jour d’extraordinaires secrets qui ont ensuite été occultés et oubliés. C’est une de ces découvertes extraordinaires que nous vous invitons à découvrir dans le dossier de ce numéro à propos du grand sphinx de Gizeh...

Vous découvrirez également un autre article qui viendra compléter celui des artéfacts du père Crespi que nous avons traité dans Ikaris n°8. Il suggère que des contacts entre les peuples de plusieurs continents aient été établis bien avant ce que l'histoire officielle nous laisse croire, et encore une fois l'égypte et la Mésopotamie semblent être au cœur de ces voyages intercontinentaux. Toute cette histoire pour l'instant « interdite » est comme un immense puzzle, mais petit à petit certaines pièces viennent s'emboîter les unes aux autres, dans l’attente du jour où nous toucherons du doigt une autre version de l’histoire... Je vous souhaite une très bonne lecture et un bon voyage...

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°08 - Le père Crespi

Il serait peut-être temps de dire à nos enfants que l’histoire qu’ils apprennent dans les livres scolaires n’est pas la vérité absolue. Christophe Colomb n’est sans doute pas le premier découvreur de l’Amérique et bien avant lui des peuples de Mésopotamie et d’Égypte avaient sans doute déjà les capacités techniques pour traverser les océans...

Nous avons en effet encore tout à découvrir sur les Sumériens ou les égyptiens, et à revoir nombreuses de nos datations. Par exemple, à la suite de l'interprétation de pictogrammes, l’invention de la roue à rayon a longtemps été datée à 2000 ans av. J.-C., mais le pot de Bronocice, découvert en Pologne en 1974, présente un dessin gravé qui est la représentation d'un chariot à quatre roues non pleines, dont on estime la datation à 3500 ans avant J.-C. En fait, les Sumériens avaient sans doute inventé cette roue 1 500 ans plus tôt que ce que les historiens avaient estimé initialement.

Ils avaient même inventé le train pour transporter des hommes sur des rails vers 3200 av. J.-C. On leur doit aussi tous nos concepts astronomiques, comme la notion de constellations qui est encore utilisée de nos jours. Ils avaient aussi cartographié le mouvement du Soleil, des étoiles et de la Lune, et ils étaient capables de prédire les éclipses.

Ils furent aussi les premiers à utiliser des voiles sur leurs navires pour remonter les fleuves, mais ce qui est sans doute leur plus formidable invention est la nef. Cette embarcation était parfaitement capable de remonter le vent et assez solide pour arpenter les océans et naviguer en haute mer.

Puis au cours du Ve siècle av. J.-C., les Phéniciens construisirent des navires de guerre, ainsi que des embarcations marchandes capables de transporter de lourdes charges à travers toute la Méditerranée.
Ces marins étaient de grands voyageurs et l’histoire nous laisse encore croire qu’ils n’ont jamais osé s’aventurer à travers les océans.

Pour voir cela arriver, elle nous dit qu’il faudra attendre presque 2 000 ans de plus, et le départ de la Santa Maria de Christophe Colomb en 1492 qui fit la traversée de l’Espagne aux Antilles en cinq semaines seulement !

« L’histoire est écrite par les vainqueurs », disait le journaliste et écrivain Robert Brasillach et il aurait pu ajouter « et les nouvelles terres appartiennent à ceux qui les découvrent », car c’est bien le message que l’on voulait faire passer au XVe siècle ! En effet, on savait à l’époque que si les Espagnols étaient les premiers à déclarer avoir posé le pied en « terre inconnue », l’histoire retiendrait que le nouveau continent leur appartient, et c’est sans doute la seule chose qui comptait à l’époque.

Mais parfois, la réalité historique se venge et nous renvoie en pleine face des objets qui tendent à chambouler tout ce que l’on croyait pourtant acquis. Comment ? Je vous laisse le découvrir avec cette incroyable aventure en Équateur menée par l’expédition Juan Moricz en 1969 et la fabuleuse collection d’artefacts d’inspiration égyptienne et mésopotamienne du père Crespi !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°07 - Les Anunnaki

L’année 2019 sera-t-elle plus calme que 2018 ? Peut-être… En tout cas, 2018 restera dans nos mémoires comme une année de grand bouleversement. Aujourd’hui, le monde entier semble « nerveux », en doute perpétuel sur son avenir. C’est comme si nos concitoyens n’avaient plus vraiment confiance en cet avenir promis, mais jamais tenu, par une politique mensongère instaurée depuis des décennies par les gouvernements successifs.

Dans ce contexte de mensonge, nous évoquions au mois de décembre dernier, avec la première partie du dossier sur « la divulgation », que les lignes commençaient cependant à bouger aux États-Unis...

Si, pour l’instant, l’hypothétique présence extraterrestre sur Terre semble être le cadet des soucis de nos concitoyens, il ne faudrait pas non plus que de nouvelles manifestations d’ovnis comme celles qui se sont déroulées au-dessus de l’aéroport de Gatwick fin décembre (voir page 7) viennent à se reproduire trop souvent, car dans le contexte actuel, une telle prise de conscience pourrait nous mener à un état d’urgence dont l’ampleur est difficilement imaginable.

Nous n’en sommes heureusement pas là, et l’humanité, qui n’en est pas à sa première crise, est toujours sortie grandie de situations bien plus désespérées.

Pour l’heure, nous traversons sans doute une crise passagère, mais comment en être certain ? Donald Trump est incontrôlable, le Pentagone semble totalement impuissant face aux manifestations d’ovnis (voir notre dossier page 30) et des mouvements citoyens militent pour lever le secret au sujet de la présence extraterrestre aux états-Unis. Bien sûr, nous n’avons toujours pas de preuve irréfutable que « nous ne sommes pas seuls », et pourtant, lorsque l’on se questionne au sujet du dossier des momies de Nazca, on commence à se demander d’où peuvent bien provenir tous ces corps incroyables ?

Comment une espèce peut-elle évoluer pendant des millions d’années sous la surface de la terre sans que personne ne la remarque jamais ?

Qui sait où cette affaire nous mènera vraiment ? Pour l’instant, nous sommes juste face à la découverte de nouvelles espèces, mais nous accumulons les pièces de ce qui ressemble à un puzzle géant qui a commencé il y a des centaines de milliers d’années avec la « création » de l’homme. Par qui ? Par quoi ? Si les hommes n’ont jamais cessé de se poser des questions sur leurs origines, pour nombre d’entre eux les réponses se trouvent dans la Bible, au chapitre de la Genèse.

Des dieux seraient « venus d’en haut » pour créer l’humanité, puis ils seraient repartis, sans explications, comme ils étaient venus. Pourquoi ? Vous trouverez peut-être un début de réponse dans notre dossier du mois sur les Anunnaki... Car finalement « que sommes nous certains de savoir ? ». Je vous laisse avec cette réflexion et je vous souhaite une bonne lecture et une bonne année 2019 !

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°06 - La momie Maria

Nous y sommes enfin, après deux années de recherche et de persévérance, ce que je considère comme la "phase 1" de l’affaire des momies de Nazca vient de s’achever... Et quel final !

Tout concorde pour dire que Maria, Josefina, Alberto et Victoria sont authentiques. Les scanners, les radiographies et les analyses ADN réalisés sur ces quatre corps se recoupent parfaitement, et vont tous dans le même sens : l’absence de trace de fraude et l’authenticité des momies. J’ai pu rencontrer de nombreuses personnes qui ont eu les fameuses momies entre les mains, et je leur ai toujours demandé ce qu’elles avaient ressenti à ce moment-là.

Toutes m’ont confessé avoir eu cet étrange sentiment d’observer des êtres en chair et en os qui avaient un jour évolué sur notre Terre. « C’est un sentiment qui ne s’explique pas, mais qui se ressent au plus profond de son âme. J’ai trouvé les "Petis-Gris" plutôt sympathiques, mais avec Maria c’était différent, elle m’impressionnait. En sa présence, j’ai ressenti un sentiment de malaise. Je n’aurais jamais pu dormir seul avec elle dans une pièce... » m’a confié Alain Bonnet.

Il est un fait que les circonstances de cette découverte, sur un site tenu secret et par un pilleur de tombe n’ont pas facilité les premiers mois d’étude sur ce dossier.
Quant aux premières « pièces » sorties de la crypte en octobre 2016 par Mario, elles n’étaient pas très convaincantes et nombreux sont ceux qui ont alors « jeté le bébé avec l’eau du bain » à la vue par exemple d’une des mains à trois doigts dont les os brisés étaient agencés de manière très particulière.

Dès le départ, rares sont ceux qui ont pris cette affaire au sérieux, et pourtant très vite les petits corps sont arrivés, et là il y a eu matière à mener des études... Toutes ces momies (au moins sept « Petits-Gris ») étaient là, sous nos yeux... Puis Maria est arrivée, majestueuse et impressionnante !

C’était à peine croyable, Mario venait de sortir sa « dame de cœur » et ce que nous pressentions depuis le début de l’affaire prenait encore plus de poids. Nous étions sans doute devant la plus grande découverte de l’humanité. Il ne fallait plus que quelques preuves factuelles pour confirmer ce que tout le monde autour de Maria pressentait.

Cette momie était authentique ! Aujourd’hui, nous avons réuni de nombreux éléments dans ce dossier qui nous permettent de considérer que la première phase est terminée. Les scientifiques et les grands médias du monde entier vont enfin pouvoir s’intéresser à ce dossier si « dérangeant »... à moins qu’ils persistent dans le déni !

Quoi qu’il en soit, pour nous, passionnés par cette découverte, une tonne de questions nous viennent déjà en tête ? Reste-t-il d’autre corps dans la crypte ? Comment les momies sont-elles arrivées là ? D’où viennent-elles ? Qui sont-elles ? J’espère que nous aurons bientôt des éléments de réponses, mais pour l’instant place aux données ! Bonne lecture.

Ludovic Bonin - Directeur de la publication.

Editorial du magazine n°05 - Tiwanaku

Revenons quelques instants sur les crânes allongés de Paracas que nous avons évoqués dans Ikaris n°1 en rapport avec la momie tridactyle Maria.

Les Paracas ont vécu autour de la presqu'île du même nom (au Pérou) il y a environ 2 800 ans. Quelques centaines d’individus de cette ancienne civilisation précolombienne, sans doute des personnalités de haut rang, avaient des crânes très allongés.

Or, nous avons vu que la déformation de ces crânes dits « de Paracas » n’était pas la conséquence d’une technique de compression physique des crânes lors de l’enfance à l’aide de planches (le volume interne de leur crâne est 30 % plus important, pas de suture sagittale, etc.), et des études ADN de fragments d’os nous avaient permis de repérer quelques caractéristiques spécifiques aux peuples eurasiens.

Ce qui ferait remonter l’origine géographique des Paracas jusqu’aux confins de la Mésopotamie, autour de la mer Noire et de l’actuel Iran. Ces caractéristiques ADN particulières tendent à montrer qu’il y a plus de 2 800 ans, des « étrangers » au physique très particulier ont pu débarquer sur la côte ouest de l’Amérique du Sud et plus particulièrement au Pérou et en Bolivie. Là où les peuples andins parlent justement d’un « dieu civilisateur » très important venu de la mer, Viracocha ! D’ailleurs, d’autres crânes allongés ont été découverts un peu partout dans le monde, surtout en Égypte.

à propos de l’Égypte justement, que penser des représentations artistiques d’Akhenaton et surtout de ses enfants… avec ces mêmes crânes allongés ? Est-ce une simple coïncidence ? Akhenaton a été « effacé » de l’histoire, trop gênant sans doute... Il faut déployer un véritable travail de détective et poser des hypothèses audacieuses de recherche pour tenter d’ouvrir d’autres pistes historiques à son propos.

Mais revenons aux très nombreux crânes allongés découverts à proximité de Pumapunku et aux alentours du lac Titicaca (y compris des bébés de quelques mois qui sont de toute évidence nés avec de tels crânes).

Et si « les Paracas » avaient côtoyé de grands marins égyptiens et mésopotamiens capables de relier les continents entre eux 2 300 ans avant Christophe Colomb ? Ces peuples capables de construire des merveilles comme la grande pyramide de Gizeh étaient-ils aussi des explorateurs qui détenaient d’autres grands secrets en matière de navigation maritime ? Partout dans le monde nous retrouvons des pyramides, des murs énigmatiques, massifs, assemblés sans mortier et ajustés au millimètre près comme par magie. C’est comme si un même savoir secret avait été partagé dans le monde entier...

Le dossier du mois nous aidera peut-être à lever un coin du voile sur l’origine des bâtisseurs de Pumapunku, mais la route vers la découverte de leur ultime secret sera encore longue... Je vous souhaite une bonne lecture.

Ludovic Bonin

Editorial du magazine n°04 - Rennes-Le-Château

Comment un modeste curé s'est-il retrouvé au cœur d'une formidable affaire de trésor liée à l'histoire de l'humanité ? La version moderne de cette histoire a débuté les 12, 13 et 14 janvier 1956, lorsque La Dépêche du Midi publia trois articles sur Rennes-le-Château avec ce titre révélateur : « La fabuleuse découverte du curé aux milliards ». À l'époque, cette affaire n'est connue que des habitants du village...

En effet, isolé, Rennes-le-Château n'attire guère les touristes lorsqu’en 1956, Noël Corbu, un industriel perpignanais, rachète le domaine de l'abbé Saunière pour le transformer en hôtel-restaurant.
L’article de La Dépêche du Midi va tomber à pic pour médiatiser l'histoire du curé.

Les clients, vont alors venir de la France entière pour entendre au cours des repas, grâce à un magnétophone disposé sur la table, la légende du « curé aux milliards ». Le site va devenir rapidement un aimant à touristes et recevoir la visite de tous les spécialistes en ésotérisme. Viendront ensuite Pierre Plantard et Gérard de Sède qui, récupérant cette histoire, vont provoquer un déferlement littéraire dans lequel le sujet du « trésor de Saunière » partira dans toutes les directions imaginables.

A partir d’une simple « histoire de trésor », de nouvelles théories émergent, comme celle d’un Christ qui aurait eu une liaison amoureuse avec Marie-Madeleine qui, enceinte, serait venue finir ses jours dans le Razès.
D’après les ésotéristes, ce serait un secret bien gardé par l'Église depuis toujours... Jusqu’à ce que Da Vinci Code porte cette théorie sur la place publique en 2003.
Le roman s'est vendu à 92 millions d'exemplaires dans le monde. L’histoire fut ensuite adaptée au cinéma par Ron Howard dans le film du même nom en 2006.
Dan Brown, l’auteur du roman a-t-il pris des libertés avec la réalité historique et fait des raccourcis douteux qui n’étaient pas basés sur des faits prouvés ?

Après un demi-siècle de recherches effectuées par des centaines de chercheurs, il semble que finalement cette hypothèse ne soit pas si farfelue que cela… Car toute cette histoire de tombeau, de parchemin et de « curé aux milliards » pourrait bien avoir une origine commune qui se situe à Jérusalem il y a 2 000 ans.

Et si le secret de Saunière n’était pas matériel, mais spirituel ? Et si Marie-Madeleine y jouait finalement un rôle capital ?

C’est ce que je vous invite à découvrir dans le dossier du mois. Bon été à tous et bonne lecture !

Ludovic Bonin

Editorial du magazine n°03 - Loi de l'attraction

« L’avenir, tu n’as pas à le prévoir, mais à le permettre. » (Antoine de Saint-Exupéry)

La pensée, c’est ce qui nous différencie des machines. Mais où naît-elle et où va-t-elle ? Est-elle uniquement le produit du cerveau ? Finalement, ne sommes-nous pas des machines organiques équipées de capteurs sensoriels qui transforment les informations de notre densité, faites de matière, en signaux électriques ? Des signaux électriques qui sont ensuite émis vers un super « disque dur » appelé « conscience universelle » ?
En fait, la réalité objective n'existe pas, et en dépit de sa solidité apparente, l'univers est un hologramme colossal et magnifiquement détaillé.

Quant à l’homme, il n’est qu’un assemblement de brins d’ADN, de la matière mise au service d’une conscience reliée à un Dieu qui tend vers toujours plus de perfection. Notre vie, celle basée sur la matière, est donc éphémère, car l’ADN n’est que matière, mais si nos progrès son régulièrement mémorisés dans l’univers via nos pensées et notre conscience, rien n’est perdu pour autant…

Nous ne sommes en fait que des observateurs de l’univers, et au moment où nous en prenons conscience, c’est comme si l’information qui nous relie à lui remontait le temps, dans lequel le passé, le présent et le futur ne font plus qu’un.

C’est ce qui forme notre « ligne de temps » où tout ce qui nous entoure, depuis notre naissance jusqu’à notre mort, est alors matérialisé dans la structure de l’univers (c’est ce que semble en tout cas nous montrer la physique quantique dans l’interprétation de l’expérience des Fentes de Young où les photons semblent remonter le temps dès qu’ils sont observés).

Quant au vide, il ne doit plus être considéré comme un néant ou une absence totale de matière et d’énergie, mais comme un champ d’énergie à son niveau minimal.

Et si tout point de l'espace, présentant un niveau minimum d'énergie, peut présenter différentes longueurs d'onde (et donc une infinité d'énergies potentielles dans leur état fondamental), alors, pourquoi ne pas inverser la formule d'Einstein E=mc² en produisant de la matière à partir de l’énergie du vide ? Cela reviendrait à faire apparaître « quelque chose » là où il n'y avait rien...

Cela reviendrait à créer une nouvelle réalité dans l'ensemble des univers possibles (le multivers). Notre histoire, notre futur, ne serait donc plus une fatalité… et nous retrouverions alors notre libre arbitre !
C’est sans doute tout à fait possible et pour vous en convaincre, j’espère que vous apprécierez notre dossier du mois.

Je vous souhaite une bonne lecture et un bel été !

Ludovic Bonin

Editorial du magazine n°02 - La grande pyramide

« Perceval ! Je ne savais pas combien mon âme était vide… avant qu’elle soit remplie. » Arthur (La légende du roi Arthur)

Comme chaque année, l’actualité des journaux télévisés de ce premier trimestre 2018 n’a pas été très réjouissante. Ajoutez à cela des conditions météo souvent très difficiles, beaucoup de neige, des inondations et un manque cruel de soleil… Alors, avec le retour du printemps, nous n’avons tous qu’une seule envie, tourner la page de ce long hiver rigoureux et voir refleurir les cerisiers.

C’est le début d’un nouveau cycle, ainsi va la vie, ainsi va la nature, ainsi va le temps. Et pour ne pas nous laisser absorber par le « système » et le rythme infernal de notre société moderne, nous aurons toujours besoin de rêver, de nous évader, de nous retourner sur le passé et de regarder loin vers l’avenir.

C’est ce voyage temporel aux deux extrêmes de l’histoire de l’Homme que nous allons faire à travers ce numéro. Tout d’abord avec notre dossier sur les grandes pyramides d’Égypte, où tant a été dit, et où il reste pourtant encore tant de choses à dire et à découvrir.

Comme le dit si bien le proverbe égyptien : « L'homme craint le temps, mais le temps craint les pyramides. » Mais comment ont-ils fait pour réaliser de telles merveilles ? Pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Avec quels moyens ? Si la communauté scientifique n’apporte aucune explication rationnelle, où est donc la vérité ?

Certains chercheurs tentent malgré tout de proposer des hypothèses, et ils se mettent en quête, avec leurs très modestes moyens, de solutions. Si leurs travaux sont souvent balayés d’un revers de main par les égyptologues, ils méritent cependant tout notre intérêt, car ils recèlent peut-être « une part de la solution ».

Puis, nous partirons vers notre futur, celui de toute l’humanité, qui un jour, comme l’équipage de l’Enterprise, partira explorer de nouveaux mondes étranges… Car Elon Musk est sur le point de révolutionner la façon d’aborder la conquête spatiale. Et si finalement la colonisation de Mars était bien pour demain ?

Quant à cette réalité dans laquelle nous vivons, située dans l’espace, le temps et la matière, elle n’est sans doute pas la réalité ultime. Celle-ci se trouve sans doute aussi dans l’au-delà. Et s’il y avait autre chose, plus loin ? Et si un guide nous attendait là-bas pour nous faire savoir que ce n’est pas la fin, mais le commencement ?

Le mystère de la mort n’est-il pas aussi important que celui de la vie ? Ne sont-ils pas intimement liés ? Car notre spiritualité grandit aussi avec ce questionnement suprême ! Et comme le disait Sam à Molly dans le film Ghost : « C'est merveilleux, Molly, l'amour qu'on a en soi, on l'emporte avec soi... »

Je vous souhaite une bonne lecture et un agréable printemps...

Ludovic Bonin

Editorial du magazine n°01 - Momies de Nazca

7, 6, 5, 4, 3, 2, 1... Ignition !

Le premier numéro d’Ikaris est désormais lancé. C’est un évènement très important pour moi, car il est le début d’un nouveau cycle et l’aboutissement d’une quête personnelle démarrée à l’aube de l’an 2000, il y a maintenant 18 ans ! Si le monde a beaucoup changé depuis, il n’a finalement pas vraiment progressé dans ses tentatives pour résoudre les mystères et les énigmes qui m’interrogeaient déjà tant à l’époque.

En effet, les mêmes questions nous entourent toujours au quotidien : « Comment les pyramides d’Égypte ont-elles été construites ? Notre âme survit-elle à la mort du corps physique ? La vie dans l’univers est-elle possible ailleurs que sur notre planète ? Et si oui, des extraterrestres viennent-ils nous rendre visite depuis la nuit des temps ? » Tout comme vous, ces sujets me passionnent et me questionnent...

Bien sûr, même en l’absence de réponses définitives, nous avons tous nos convictions sur tous ces sujets encore inexpliqués, et ce n’est pas demain qu’ils finiront par nous lasser, tant la soif de vérité et d’explications qui nous habite est forte. Même si la route est encore longue, nous progressons toujours vers la vérité, et je suis très heureux de partager avec vous cette quête qui avance lentement, mais sûrement...

Car l’actualité est toujours aussi riche et passionnante à l’image des dossiers que vous découvrirez dans ce premier numéro. Tout d’abord, l’affaire des momies de Nazca, une histoire incroyable qui s’apprête enfin à faire le tour du monde... C’est sans aucun doute le dossier le plus intrigant, le plus fantastique et le plus passionnant que j’ai pu suivre depuis 10 ans !

Mais ce n’est pas tout, une découverte fantastique a aussi été faite dans la pyramide de Khéops et l’on se met à rêver du contenu de cette nouvelle chambre secrète au cœur de l’édifice. Au sommaire également de ce numéro, vous découvrirez les premières parties de deux dossiers passionnants Les ovnis de la guerre froide et Les expériences de sortie hors du corps.

J’espère de tout cœur que ce premier numéro vous passionnera et que vous prendrez autant de plaisir à le lire que nous en avons eu à l’écrire.

« Engines on, lift off ! ». Bienvenue à bord !

Ludovic Bonin